Malgré la situation exceptionnelle subie par les salariés depuis plus d’un an, malgré les bons résultats de la santé, comme chez Vitalaire, les affaires continuent, nous ne pouvons que constater que le groupe n’hésite pas à enchainer les plans de restructuration (métier RH, Comptabilité, et autres délocalisations de services partagés ainsi que des mises en place d’organisations européennes) qui conduisent à des réductions d’effectifs et des délocalisations de postes vers des pays “low cost” (Pologne, Portugal, Chine…). Dans le seul but d’augmenter les profits, alors que la crise sanitaire a, pourtant, mis en exergue le danger de telles pratiques.
De plus, la politique salariale du groupe provoque, depuis des années, un fort mécontentement. qui se traduit actuellement par des mouvements sociaux dans un nombre important de filiales. Le 15 juin, lors de ces mouvements sociaux, les salariés conscients de la différence de traitement d’avec les actionnaires, revendiquent entre autres, des augmentations de salaire, de classification et de qualification.
Nous, la CGT, pensons en effet, que le groupe Air Liquide a largement les moyens de mener ses ambitions de croissance en développant une politique industrielle axée sur l’emploi en France avec des rémunérations qui permettent aux salariés de répondre à leurs besoins.
Nous, la CGT, considérons qu’il est urgent de remettre le capital humain au coeur de la politique sociale de l’entreprise.
Nous, la CGT, demandons l’ouverture de négociations, au niveau du groupe, favorisant une politique salariale ambitieuse, des améliorations des conditions de travail avec des embauches pérennes et des qualifications reconnues ainsi qu’un statut identique pour l’ensemble de tous les salariés du groupe, toutes filiales confondues.